• Richard Ford, Rien à déclarer, L'Olivier

    Rentrée littéraire 2021 #09

    Richard Ford, Rien à déclarer

    Olivier Cohen, des éditions de l’Olivier, nous racontait un jour avoir vu arriver dans son bureau Raymond Carver, accompagné d’un grand type. Carver, dont toute l’oeuvre est parue à l’Olivier, dit à Cohen Je te présente Richard Ford, il faut que tu le publies. Il ne lui en fallait pas plus. Petit veinard.
    En lisant les nouvelles du présent recueil, on pense rapidement à Carver, même si l’on ignore l’anecdote. Voici des situations, des moments de vie, quelques personnages entre lesquels il ne semble pas forcément se passer grand chose. Tout se passe dans la tête des personnages, c’est là que réside l’aventure.
    Un avocat de la Nouvelle-Orléans retrouve à l’occasion d’une réunion professionnelle, son ancien et éphémère amour de jeunesse. Après la réunion, ils sortent faire un tour dans la moiteur tropicale, entourés de musique. Elle est toujours belle, ils ont envie de s’embrasser. Le feront-ils ? Partiront-ils ensemble ?
    Un petit groupe d’amis se trouve réuni au bord de l’océan. L’une d’entre eux les rejoint après que son compagnon vient de mourir. Des souvenirs reviennent à la surface, des rancoeurs, de l’indifférence. Tout cela sera peut-être emporté au matin par la marée.
    Ford est un formidable conteur. Qu’on se souvienne de son Canada (Prix Femina 2013) ! Il déploie ici tout son talent pour le récit du peu. Et l’on est tout autant emporté.

    Richard Ford, Rien à déclarer, L'Olivier

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