• Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil

    Rentrée littéraire 2021 #05

    Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil

    Prix Nobel de littérature 2017. Forcément, ça impressionne ! Et puis, on se dit que ça peut être bien quand même. Voici donc une dystopie non datée dans un monde qui matériellement ressemble beaucoup au nôtre, du moins à celui d’une ville moyenne aux états-Unis. C’est au niveau social que les divergences sont les plus sensibles puisque l’on devine que les écarts se sont creusés et que l’on est en phase de grand remplacement de certaines fonctions par des robots, y compris des compétences très pointues. Mais cela est juste évoqué à travers les dialogues, sans explications.
    Le personnage principal, Klara, qui est la narratrice, est une AA, une amie artificielle qui va être achetée par la mère d’une adolescente. Le roman débute dans la boutique où se trouve Klara, avec d’autres AA, attendant le client. On va la suivre ensuite tout au long de sa vie « en famille ».
    Klara est très sensible, elle comprend la plupart des situations mieux que les humains, elle apprend, interprète, soutient, encourage… Ça nous parle des relations entre les gens, entre adultes, entre adolescents, entre les deux, entre époux, et entre les AA et tout ce petit monde. Jusqu’à quel point peut-on connaître quelqu’un et découvrir ses pensées les plus enfouies ? Jusqu’où ces robots parfaitement androïdes peuvent-ils se rapprocher, pour les humains, d’un être de remplacement ?

    Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil, Gallimard (Du monde entier)

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