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Jean-Pierre Martin, Mes fous
Rentrée littéraire 2020 #21
Jean-Pierre Martin, Mes fous
Sandor, en pleine déprime, met à profit son arrêt-maladie pour fréquenter et observer les fous urbains, paumés des trottoirs, corps errants, espérant par là approcher l’énigme que représente Constance, sa fille internée en hôpital psychiatrique. D’où le titre « Mes fous ». Ajoutons au tableau que le père de Sandor, nonagénaire, vient de péter les plombs et que sa mère (la mère de Sandor, pas du nonagénaire…) envisage le divorce, découvrant soudain que son mari n’est pas l’homme qu’elle croyait. Il était temps ! Une vraie histoire de fous.
En définitive, très attachant, ce Sandor, qui va tenter de se retrouver lui-même et qui dresse un beau « bestiaire » de personnages qu’il nomme les « tout autres qui nous ressemblent ».
Dans ce texte, que l’on pourrait considérer comme un journal intime, dont chaque fragment est daté et parle de ce que le narrateur a vécu dans la journée, on trouve des extraits du véritable journal intime et nous n’en connaîtrons que ces très brefs morceaux. De quoi donner du relief et de la profondeur au récit qui se déroule sur deux plans.
Jean-Pierre Martin, Mes fous, L'Olivier
« Rebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujoursÉlmer Mendoza, L'Amant de Janis Joplin »
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