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Gauz, Black Manoo
Rentrée littéraire 2020 #19
Gauz, Black Manoo
Black Manoo, jeune Ivoirien, débarque à Roissy à la recherche de Gun Morgan, musicien mythique qui lui a donné rendez-vous. Mais nous ne verrons jamais Gun Morgan. Black Manoo va connaître la vie de celui qui n’a pas les bons papiers, de squats en dealers, slalomant dans le Paris des nouveaux déshérités entre les gardiens bleus de la citadelle et les charitables. La mosaïque se compose au fil des pages, forte de quelque 180 personnages, nous disait Gauz récemment à Manoque.
On découvrira au passage que le diable est dans les détails, avec un aspect évocateur de la réalité du colonialisme : pour faire un bon mafé, il faut de la pâte d’arachides, créée après la 2e guerre mondiale par un Strasbourgeois sous la marque Dakatine, et des cubes de bouillon Maggi qui tirent leur nom du Suisse Julius Maggi…
Gauz, Black Manoo, Le nouvel Attila
« Mathias Enard, Le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeursRebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujours »
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